Archives militaires de Vincennes 1807
A la suite de sa tournée en Bretagne, le général Marescot, dans un rapport daté de 1807, constate, à propos du fort Cigogne, que le mur est trop faible pour résister au canon. Il faudrait, d'après lui, porter la garnison au chiffre de 120 à 150 hommes avec 10 à 12 bouches à feu, et, en tout, si on voulait armer trois batteries sur les autres îles, 250 hommes et une vingtaine de bouches à feu.(...)
La Commission, dite de la défense des côtes, constituée en 1818, s'occupa à plusieurs reprises des Glénans. Après avoir écarté le projet du général Marescot, qui voulait augmenter l'importance du fort Cigogne, elle fut cependant d'avis de le conserver, en demandant seulement qu'on améliorât le côté sud-ouest de l'enceinte et en signalant comme urgent l'entretien des casernements. La Commission par contre demanda l'établissement de redoutes dans chacune des trois îles de Saint-Nicolas, du Loc'h et de Penfret.
Après une étude plus attentive des localités, le Comité du Génie se borna, en 1825, à demander la construction d'un fortin à Penfret, proposition qui fut l'objet d'avis favorables de la Commission de défense des côtes en 1836 et 1841.
(extrait du site la Piraterie aux Isles Glenan- Roger Frey)
plan de la cale de Penfret